Habitat Sénégal et l'électricité
Nous sommes en 2009 et le Sénégal est plongé dans le noir un peu plus régulièrement depuis 2003 durant les périodes de chaleur. Quelle ques soient les raisons, c'est inadmissible car c'est de la pure négligence. On aurait pu comprendre que les raisons puissent provenir d'une catastrophe naturelle mais que l'on arrive à évoquer tantôt la vétusté des installations, tantôt, un manque de carburant et enfin un déficit de mégawatt que doivent fournir des privées sous contrat avec la SENELEC, il y a de quoi réfléchir : sur soit l'incompétence en matière de gestion des dossiers et de coordination des activités de la SENELEC, soit des actes de sabotage qui en découlent et qui vise à créer un climat de malaise général.
En regardant de près le phénomènes des coupures d"électricité, on se rend compte d'un manque d'organisation notoire dans le système qui frise l'insolence tellement qu'on ne sait pas quand est ce le courant est coupé, quant est il va revenir et où va avoir lieu les coupures comme pour dire que les coupures ne peuvent pas être programmées du fait d'un tâtonnement dans la gestion de la production et du dispatching. A partir de ce moment il est reproché à la SENELEC de non seulement être incapable de fournir l'électricité à ses abonnées mais aussi de les prévenir des lieux et heures de coupure et de rétablissement. comment peut on comprendre qu'il puisse avoir de coupures et des rétablissements à des intervalles très rapprochées maintes fois dans une journée? S'il s'agit de vétusté de matériel, de déficit de production ou de manque de carburant, la SENELEC doit pouvoir faire un bilan de ses capacités de production en fonction de l'état de son matériel et de son carburant pour organiser une planification rationnelle de la fourniture en appliquant un système de délestage humain et civilisé.
Par ailleurs et si les coupures intempestivement sauvages viennent d'un plan de sabotage qui vise à créer un mécontentement généralisé ?
Cette question mérite bien d'être posée s'il est avéré que les cadres de la SENELEC font merveilleusement leur boulot et en tenant compte aussi du volume des investissements et que n'empêche, le Sénégal continue de plonger dans le noir. Il s'y ajoute aussi que la politique du gouvernement de doter des villages de l'électricité par son programme d'électrification rurale continue son petit bonhomme de chemin.
Si on peut écarter la thèse de complot, il est à noter que la gestion de la SENELEC n'est jamais sur de bons rails car avec une absence de reconnaissance du potentiel de ressources humaines matérielles et financières, avec une absence de planification des réalisations, il est tout à fait normal que les programmes de réalisations des infrastructures de centrale, ou de structure de dispatching etc ne servent pas à empêcher les coupures intempestives et déraisonnées de l'électricité